L’évangile d’aujourd’hui nous montre Jésus guérir par son toucher. C’est la femme malade qui le touche et c’est lui qui prend la fille de Jaïre par la main et la rend à la vie. « Partout où il entrait, on mettait les malades sur les places ; on le suppliait de les laisser toucher la frange de son vêtement ; et ceux qui le touchaient étaient guéris…parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous ». En effet, la maladie et la mort nous invitent à ne pas trop nous attacher aux biens de ce monde.
Nous aussi nous sommes touchés par Jésus chaque fois que nous recevons un sacrement, comme le baptême, la confirmation…Mais, dans le sacrement de l’Eucharistie, nous ne le touchons pas seulement, mais nous le mangeons entièrement corps, âme, divinité tel qu’il est dans le Père et le Saint Esprit dans la Sainte Trinité. Comment se fait-il que, malgré ce toucher si profond, nous continuons à nous laisser aller à la tentation ? N’est-ce pas parce que notre relation avec Jésus n’est pas assez personnelle et que nous ne la nourrissons ps par la charité et l’attention à nos frères les plus déshérités ? N’est-ce pas parce que nous avons peur de nous approcher d’eux et de les toucher ? Mère Térésa demande à ses sœurs de toucher les malades qu’elles soignent. N’est-ce pas, enfin, parce que notre foi en lui n’est pas assez profonde et que nous nous contentons de communier comme par routine ?