L’illumination

C’est le nom que donnaient les premiers chrétiens au sacrement du Baptême. Avant le baptême, en effet, nous étions, comme l’aveugle de Jéricho, Bartimée, aveugles : nous ne voyions pas les choses de Dieu. « Je suis la lumière du monde, dit Jésus. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière éternelle ». Grâce au Christ au nom duquel nous avons été baptisés, nous pouvons retrouver la vue, découvrir le véritable sens de la vie, du travail, de la famille, des souffrances et même de la mort.

Malgré cela, il nous arrive malheureusement d’oublier notre baptême et d’être des Bartimée d’avant guérison. Nous nous conduisons comme des païens, emplis de l’esprit du monde, nous recherchons tout ce qui satisfait notre égoïsme et notre confort personnel. Nous oublions la parole de Jésus qui nous a dit : « Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde » et nous omettons d’éclairer et de réchauffer par notre charité efficace nos frères auxquels nous sommes envoyés par notre baptême. Nous avons alors besoin de crier comme lui : « Fils de David, aie pitié de nous ». Il répond, mais à une condition, celle de participer à notre guérison. Pour cela, il nous pose la question comme à Bartimée : « Que veux-tu que je fasse pour toi ». Et il attend notre répond positive pour nous ouvrir les yeux.

Demandons-lui la grâce de ne jamais publier que par notre baptême, nous sommes devenus ses frères chargés de sa mission.