Pour les juifs, l’agneau symbolisait cet animal dont le sang répandu sur leurs portes en Egypte, délivra leurs enfants de la mort. C’est aussi cet animal qu’on sacrifiait en le brûlant tout entier dans le Temple pour le pardon des péchés. En appelant Jésus l’Agneau de Dieu, Jean le Baptiste désignait celui qui allait remplacer tous les agneaux de l’Ancienne Alliance en offrant sa propre vie pour le salut du monde et l’effacement de son péché. Mais Jésus, dans son amour infini, a dépassé le pardon du péché du monde en réconciliant son Père avec l’homme.
Pour nous rendre accessible ce salut, Jésus institua les Sacrements, moyens de salut, surtout le Baptême et l’Eucharistie. Par le baptême nous participons à la Mort et à la Résurrection du Christ et nous devenons cet Homme Nouveau tel que le Père l’a créé au commencement du monde. Nous devenons ses disciples, membres de son corps qu’est l’Eglise.
En célébrant l’Eucharistie, nous actualisons et nous célébrons en mémorial la Mort et la Résurrection du Christ par lesquels le Christ nous a sauvés.
« Chaque fois qu’est célébré le sacrifice de l’Eucharistie en mémorial, c’est l’œuvre de notre rédemption qui s’accomplit », dit la liturgie de la messe.
Puisions-nous par le témoignage de notre vie au service des pauvres, montrer le chemin du salut que l’Agneau de Dieu nous a mérité.