Le plus grand des prophètes, selon Jésus lui-même, Jean le Baptiste, a été envoyé par le Père pour préparer la venue de son Fils dans la chair. Comme tous les prophètes, Jean était tout entier plein de la présence de Dieu. Il annonce un Messie plus grand que lui, qui baptisera les pécheurs par le feu et l’Esprit. Ce fut l’homme de l’Espérance.
A son tour, le Pape François ne cesse d’affirmer que tout baptisé devient prophète par le Sacrement du Baptême qu’il a reçu et qu’il doit exercer cette fonction dans toute sa vie. Pour cela il doit être plein de l’Eucharistie et d’une foi vécue dans la charité. Il devient ainsi l’homme de l’Espérance. Mais cette Espérance ne trouve son fondement que dans les promesses de notre Dieu qui est un Dieu infiniment fidèle à ses promesses: « Si nous sommes infidèles, dit S. Paul, Dieu reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même ».En effet, la Parole de Dieu est performatrice : elle accomplit toujours ce pour quoi elle est envoyée.
Durant ce Saint Temps de l’Avent nous avons surtout besoin d’espérance. Car notre temps est si triste avec ses malheurs, ses violences, ses injustices, ses guerres avec les misères de toutes sortes qu’ils génèrent. Le baptisé-prophète se doit donc de devenir par sa vie et son comportement un homme de l’Espérance : « La pénitence semble inutile, dit S. Augustin, lorsqu’elle ne produit pas des œuvres de miséricorde ».