Je laisse à un poète chrétien, Charles Péguy, de composer aujourd’hui ce Billet. Il écrit :
« Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas. Alors il faut prendre son courage à deux mains. Et être hardi. S’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout. S’adresser hardiment à celle qui intercède. La seule qui puisse parler de l’autorité d’une mère. A celle qui est infiniment riche, parce qu’elle est infiniment pauvre. A celle qui est infiniment grande, parce qu’elle est aussi infiniment petite. Infiniment humble. Une jeune mère. A celle qui est infiniment jeune, parce qu’aussi elle est infiniment mère. A celle qui est infiniment éternelle, parce qu’aussi elle est infiniment temporelle. A celle qui es la plus imposante, parce qu’aussi elle est la plus maternelle. A celle qui est infiniment au-dessus de nous, parce qu’aussi elle est infiniment parmi nous. A celle qui est la mère et la reine des anges, parce qu’aussi elle est la reine des hommes. A celle qui est infiniment joyeuse, parce qu’aussi elle est la plus douloureuse. A celle qui est toute Grandeur et toute Foi, parce qu’aussi elle est toute Charité. A celle qui est toute Foi et toute Charité, parce qu’aussi elle est toute Espérance. A celle qui est Marie, parce qu’elle est pleine de grâce. A celle qui est pleine de grâce, parce qu’elle est avec nous. A celle qui est avec nous, parce que le Seigneur est avec elle.»