Rentrés de leur première mission, Jésus met ses disciples à l’écart pour se reposer. Puis ils lui racontèrent ce qu’ils ont fait. Avant de prêcher le Royaume de Dieu, ils souhaitaient la paix à tous ceux qui les accueillaient. Ils furent ainsi des missionnaires de paix, car leur monde en avait besoin. En effet, même le Temple, lieu de prière par excellence, était parsemé de murs qui séparaient les gens selon leur situation sociale : les païens, les femmes, les hommes. Pourtant Jésus, dit S. Paul : « A fait tomber le mur qui les séparait, le mur de la haine ».
Nous aussi nous vivons dans un monde plein de murs de séparation : murs de pierre et de béton, murs politiques, idéologiques, sociologiques, religieux, culturels…. Tous ces murs créent un univers d’incompréhension, d’intolérance, de fanatisme, de méfiance, de haine, de guerres, de violences avec leurs misères. Pourtant S. Paul nous dit : « Vous avez revêtu l’homme nouveau…. Là il n’y a ni Grec, ni Juif, ni hommes, ni femmes, ni barbares, ni esclaves, ni hommes libres ; il n’y a que le Christ, qui est tout et en tout…Lui qui a fait crouler tous les murs de séparation ».
Par notre baptême nous avons revêtu cet Homme Nouveau et nous sommes appelés à devenir, comme le Christ, des bâtisseurs de ponts, des faiseurs de paix et des réconciliateurs de nos frères entre eux parce que nous sommes tous, comme dit le Pape François, des frères les uns des autres sans distinction de race, d’ethnie ou de religion.